Finition extérieure

La finition extérieure d’un bâtiment est souvent complexe. Souvent, il faut s’attaquer à des erreurs survenues bien plus tôt et qui se sont amplifiées de tâche en tâche. Sans mentionner les modifications qui ont été apportées en cours de route, les différents matériaux, l’équipement, les outils, les précautions à prendre pendant et après l’installation et, bien sûr, les écarts de températures ainsi que les caprices de la météo.

Ici au centre, ces dernières variables prennent moins d’importance puisque, de la fin de l’automne au début du printemps, la plupart des modules sont complétés dans le confort et la chaleur d’un hangar chaud et sec. Mais dans la dernière année, plusieurs élèves ont dû affronter la rigueur des éléments.

Au début de juillet, par exemple, terminer une structure de bois sur le site de l’Expo d’Ormstown a représenté tout un défi à cause de la pluie retardant les travaux. Puis, les températures chaudes et humides ponctuées d’orages ont empêché la teinture et l’aboutissement des travaux.

Puis, avec un autre groupe, terminer le montage du module du projet « Notre maison » que nous avions déjà déplacé dans la cour extérieure n’a pas été une mince affaire. À la fin, nous devions composer avec des températures de 10 degrés sous zéro, de forts vents et de la neige. Des structures d’acier, des échafaudages et des pièces d’aluminium ont dû être installés à mains nues ; il a fallu réchauffer les surfaces avec des pistolets thermiques avant d’installer le calfeutrage ; les matériaux et les outils devaient être gardés à l’abri…

Au final, ces deux expériences ont permis aux élèves de mieux comprendre notre métier et sa réalité : on ne peut pas planifier un projet sans tenir compte des délais imposés par une Mère Nature pas toujours coopérative ; on termine toujours le travail avec le sourire et la satisfaction du devoir accompli.

 

Stéphane Samson, Instructeur en Charpenterie-menuiserie (CVCEC)

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