Il y a 6 ans, j’ai commencé à enseigner la charpenterie-menuiserie à titre de substitut au CVCEC. Bien que je pouvais m’appuyer sur plusieurs années d’expérience dans le domaine de la construction, les subtilités de l’enseignement représentaient un tout nouveau défi pour moi. À la fin du premier module, on m’en a offert un second et, encore une fois, ma longue expérience m’a beaucoup servi en classe. Mais, même si j’adorais la nouvelle aventure, il me manquait un petit quelque chose : je devais refaire mes classes pour devenir l’enseignant que je me savais capable d’être. Pour être en mesure d’enseigner d’autres compétences (modules) du programme de charpenterie-menuiserie, je me suis moi-même, non sans crainte, remis aux études à temps partiel.
Plus jeune, j’étais loin de l’élève modèle et préférais de loin la dynamique des exercices pratiques. Retourner à l’école à titre d’élève, me présenter en classe, travailler dans l’atelier et être testé m’ont rappelé et fait revivre le stress de tout étudiant à l’aube des examens de fins d’année. Maintenant que je suis passé par là et que j’ai obtenu mon DEP en charpenterie-menuiserie, je peux mieux comprendre le stress de mes élèves et anticiper leurs difficultés lorsque les modules touchent à leurs fins et que les examens approchent.
Je suis convaincu que tout ça me permet d’être un meilleur enseignant.
Stephane Samson (enseignant)